27 novembre 2013

"9 mois ferme"

J'ai beaucoup aimé ce film.
 
C'est une comédie gentiment déjantée à la façon de Dupontel, mais pas que. C'est aussi une fine critique de la société actuelle et de ses travers : les préjugés, les injustices, le pouvoir... Même si je trouve qu'il tape trop souvent sur les flics. Sur un scénario original, des dialogues, réalisé et joué par Dupontel.
Je m'habitue à Sandrine Kimberlain, qui était une actrice que je n'aimais pas trop à ses débuts. Elle enchaine comédie sur comédie, et je trouve qu'elle excelle dans ce genre de rôle plutôt que dans la jeune fille sentimentale éplorée. Elle est même parfois très belle  dans le film.
Je ne me souviens pas avoir vu les films précédents de Dupontel en tant que réalisateur ; mais je l'apprécie d'avantage comme acteur et comique que comme réalisateur. Ici, il signe un film excellent pour moi. On rigole, on grince, on jubile. Le film est trop court j'en voudrais d'avantage.
 
Go on Albert, go on !
 
Sandrine Kimberlain est juge, célibataire endurcie. Dupontel est cambrioleur à tête de loubard.

Il est arrété ici suite à un cambriolage durant lequel il aurait découpé les membres et mangé les yeux du propriétaire. Il est enchainé et gardé comme un serial killer.

Dupontel se rend compte que son avocat (Nicolas Marié, excellent), non seulement est complétement bègue mais qu'il est un peu con aussi.
 
Elle visionne son parcours nocturne et alcoolisé dans les rues graces aux caméras de vidéo surveillance. Le flic hilare = Bouli Lanners. Elle, éffondrée, va comprendre ce qui lui est arrivé.
 
Le médecin légiste (l'excellent Philippe Duquesne, un Deschiens) apprend à la juge qu'il a identifié le nom du père de son enfant à venir, c'est Bob le cambrioleur à l'allure patibulaire et non pas un collègue comme le croyait la juge.
 
Première entrevue avec la juge que Dupontel à mis enceinte à l'insu de celle ci ! La juge Kimberlain l'accuse de mille et un maux aussi futiles les uns que les autres. Dupontel, en la reconnaissant comme étant celle avec laquelle il a eu une relation sexuelle, lui fait comprendre qu'il sait qui elle est. La juge lui rend alors la liberté sous les yeux ébérlués de l'avocat qui n'avait pas besoin de ça pour en perdre son latin.
 
 Elle tente d'interompre sa grossesse en apprenant qui est le père.

Elle est en train d'étudier l'affaire pour laquelle Dupontel est accusé, car il se dit innocent. Et, à la dernière feuille du dossier elle découvre qu'il n'a pas pu commettre le crime dont on l'accuse car ils étaient en train de forniquer à l'heure où le vieux propriétaire se faisait trucider.

Une très belle scène où Dupontel s'évade de son cachot sous les yeux de deux détenus très inquiétants qui le regardent de façon admirative.